avant la performance . crédits photo Dario Ré
performance . credits photo Dario Ré
entre deux performances . crédits photo Dario Ré
installation
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installation . crédits photo Lisa Graves
installation . détail . crédits photo Dario Ré
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installation . détail
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installation . détail
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installation . détail
installation . détail
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vidéos . détail . crédits photo Estelle Gatien Wathieu
vidéos . détail . crédits photo Estelle Gatien Wathieu
vidéos . détail
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vidéos . détail . crédits photo Dario Ré
vidéos . détail . crédits photo Dario Ré

chorégraphie conceptuelle
+ performance + écriture + vidéo + installation . 2016
présentée dans l’exposition MAUREEN
ancienne École des Beaux-Arts de Montréal

PPPP s’articule autour d’une description exhaustive du système dont elle est constituée. Sous la forme d’une performance — identifiée comme le présent — se déroulant dans un lieu spécifique et divisée en quatre chapitres, le projet raconte sa propre transformation, de son état passé [ être une idée ] à son état futur [ devenir une vidéo ]. Chaque fois qu’un chapitre est performé, il est filmé puis transféré sur l’un des quatre téléviseurs. Ces moniteurs font partie d’une configuration qui, simultanément, héberge la performance et est construite par celle-ci. Cette installation reste en constante progression pendant toute la durée de l’exposition qui suit, alors que l’artiste s’évertue à ajouter des couches quotidiennes de postproduction numérique à la documentation vidéo de la performance. Tour à tour, chacune des quatre vidéos diffusées dans l’installation est remplacée par de nouvelles (et meilleures ?) versions d’elle-même. La documentation et les artefacts présentés aux visiteurs de l’exposition ne sont donc pas des sources fiables d’information sur les étapes antérieures du projet, car ils ne cessent d’être modifiés au fil du temps. La logique interne du projet déjoue presque toute possibilité de le voir dans son ensemble.